dimanche 1 mars 2009

XII

my love is building a building

around you, a frail slippery

house, a strong fragile house

(beginning at the singular beginning

of your smile) a skillful uncouth

prison, a precise clumsy

prison (building that and this into Thus

Around the reckless magic of your mouth)

my love is building a magic, a discrete

tower of magic and (as i guess)

when Farmer Death (whom fairies hate) shall

crumble the mouth-flower fleet

He’ll not my tower

laborious, casual

where the surrounded smile

hangs

breathless


e e cummings

vendredi 27 février 2009

Février : c’est ça, ouais

Pour la première fois depuis les printemps de 2006, je trouve l’inspiration.

En plus, elle ne vient pas du cinéma ni des photoblogs des hipsters-chics.

C’est la lumière.

C’est la boule-de-neige que je cherche dans chaque nouvelle ville.

C’est l’apéritif.

C’est le fait que je redécouvris David Bowie, Otis Redding, Brian Eno, Hall & Oates, The O’Jays, Virginia Woolf…

En même temps, je rencontre Camille et Anaïs.

Oui, bien sûr, les trottoirs sales me gênent.

Les remparts qu’on doit construire contre tous les gens qui passent dans la rue - je m’en fous.

La moto chic est fatigante. 

Néanmoins, faisant les tours à l’arrière d’une moto des pubs irlandaises qui offrent les points de vues de la mer, c'est pas pénible,

Et l’après-midi pompette, les promenades, la côte, oh-la-la… La côte…

Les bustes de Cambodge, les huiles, et tous les coins du Musée Calvet.

Les hommes du cours de salsa :  Monsieur du courage qui porte l’odeur de whisky assez cher, monsieur qui compte (un, deux, trois, ah ! mais – oui – cinq, six…) monsieur de membres détachés.

Les paroles de Jacques Brel (Mais ouais ! Et des bérets, du pain, du fromage, l’accordéon, des rayures rouges, c’est la France !)

Le poisson entier au restau sénégalais (en plus le garçon là-bas.)

Prendre un café au Vieux Port avec mon Algérienne favorite.

Mon cœur mon amour mon amour mon cœur (non, c’était qu’un crush)…

Je reviens toujours à Anaïs.